La sécurité sociale complémentaire – en plus de la sécurité obligatoire – mérite d'être prise en considération par les travailleurs, ainsi que par les chefs d'entreprise et les clients des services de travail – pour garantir la subsistance et la dignité dans la phase de vie post-travail. En tenant également compte des avantages fiscaux et sociaux associés. Un aperçu.
1) Les retraites en Italie, scénario sombre
Le scénario de la retraite en Italie, il fait sombre, comme l'indique le dernier rapport de l'INPS (2022). Un retraité sur trois vit avec une pension inférieure à 1.000 XNUMX euros par mois. En plus d'autres problèmes :
- moins de la moitié des retraités les plus pauvres (20% du total) perçoivent une allocation sociale ou une pension de réversion (survie ou pension indirecte),
- inégalité les revenus de retraite ont augmenté en moyenne de 3 % sur la période 1995-2021. Et les jeunes doivent travailler en moyenne au moins 3 ans de plus,
- femmes ont été pénalisées par un allongement de la vie active désormais quasiment aligné sur celui des hommes,
– INPS déclare ouvertement l'incertitude de la soutenabilité du système de retraite à moyen terme. Quand je les baby-boomers partiront à la retraite mais la croissance économique et productive sera insuffisante, (1)
- inflation il a atteint les deux chiffres en 2022, ajoute-t-on, mais l'ajustement des retraites n'est que partiel. (2) Et la distinction entre le coût de la vie et les sommes déboursées est vouée à s'aggraver.
2) Pension complémentaire. Prémisse
Adhésion aux régimes de retraite complémentaire permet à chaque travailleur d'obtenir une retraite complémentaire, par rapport à celle obligatoire servie par l'INPS. La matière est actuellement régie par le décret législatif 252/2008. (3)
Tous les travailleurs – les salariés du public et du privé, les travailleurs indépendants, les indépendants, les personnes exerçant un travail non rémunéré, les travailleurs occasionnels, etc. – peut adhérer à l'un des 4 régimes de retraite complémentaire disponibles.
2.1) Les quatre systèmes
Les quatre systèmes les régimes de retraite complémentaire peuvent être divisés en deux catégories :
a) fonds à accès limité. C'est le cas des fonds fermés, destinés à des contextes d'entreprise individuels, et des fonds de pension préexistants (constitués sur la base de la réglementation contemporaine),
b) systèmes universels. que je
– des fonds ouverts, constitués par des banques, des assurances, des sociétés de gestion de portefeuille (SGR) et des sociétés de bourse (SIM), et
– les régimes individuels de retraite (PIP), qui suivent.
3) PIP, régimes de retraite individuels
PIP – régimes individuels de pension – font partie des régimes individuels de pension régis par l'art. 13 du décret législatif 252/05. Ils sont soumis à une réglementation basée sur les directives COVIP (Commission de surveillance des fonds de pension), également pour garantir l'exhaustivité et la mise à jour des informations nécessaires. (4)
La contribution c'est gratuit et volontaire. Chaque travailleur peut décider du montant à payer sur le PIP (par exemple sur une base mensuelle ou annuelle), sans aucune obligation consécutive. Et il est possible de modifier la taille de ce montant au fil du temps. Pour les salariés, il y a aussi la possibilité de recevoir une contribution supplémentaire de l'employeur.
3.1) PIP et TFR
Des employés du secteur privé ont le droit d'affecter des indemnités de départ (TFR) au PIP (régime individuel de retraite). La décision peut être communiquée à l'employeur au moyen de formulaires spéciaux (TFR1, TFR2) :
– dans les 6 mois suivant l'embauche, avec effet rétroactif,
– ultérieurement, pour l'indemnité de départ résultant de la communication.
La même chose est vraie dans le cas où, par consentement tacite, la destination de l'indemnité de départ a déjà été adressée à des régimes collectifs de retraite prévus par des conventions collectives ou d'autres régimes collectifs établis par l'INPS.
3.2) Rente complémentaire
Les adhérents les caisses de retraite peuvent demander leur fractionnement et avancer par le biais d'une rente complémentaire temporaire anticipée (RITA), atteinte de l'âge à partir de dix ans avant d'atteindre l'âge de la pension de vieillesse. Cette prestation est également soumise à un taux réduit. (5)
3.3) Avances
C'est aussi possible demander une avance de la position acquise, dans les circonstances et conditions suivantes :
– dépenses de santé pour eux-mêmes, conjoints ou enfants pour des thérapies et interventions extraordinaires, pour un montant <75% de la position accumulée. À tout moment,
– achat d'une première habitation pour soi ou ses enfants, et premières rénovations d'habitation. La demande est possible 8 ans après l'inscription au PIP, dans la limite de 75% de la position acquise,
– autres besoins. Dans ces cas, après 8 ans, l'avance peut atteindre 30% des sommes versées. (6)
3.4) Rachats
Remboursement total parmi les positions acquises, les éléments suivants peuvent toujours être demandés :
– après 8 ans à compter de la date d'adhésion, en cas d'incapacité permanente et de réduction au tiers de la capacité de travail. De plus, en cas de cessation d'emploi,
– par les héritiers et/ou ayants droit désignés, en cas de décès de l'assuré, avant même qu'il n'ait acquis le droit à la rente.
Dans d'autres hypothèses, le rachat total et partiel est régi par des conditions contractuelles. (sept)
4) Avantages fiscaux
Les avantages fiscaux associés aux cotisations volontaires sont dignes d'intérêt, tant pour les travailleurs que pour les entreprises.
4.1) Avantages pour les travailleurs
Des employés peut bénéficier des avantages fiscaux suivants :
– déductibilité aux fins de l'IRPEF jusqu'à 5.164,57 7.746,86 euros (6 1.1.07 euros, à partir de la XNUMXème année, pour les travailleurs ayant un premier emploi après le XNUMX sans statut cotisable),
– déductibilité applicable également pour les membres de la famille à charge,
– imposition réduite (15 %) des prestations versées sous forme de capital et/ou de rente, avec une réduction du taux (-0,3 % chaque année, jusqu'à un maximum de 9 %), à compter de la 15e année de contribution volontaire continue. Il en est de même pour l'indemnité de rupture, soumise en revanche à une imposition minimale de 23 % lorsqu'elle est conservée dans l'entreprise.
4.2) Avantages pour les entreprises et les employeurs
Entreprises et employeurs, à leur tour, bénéficient de certains avantages par rapport au choix des travailleurs d'allouer l'ISF à un PIP :
– réduction du coût du travail, grâce à l'exonération du paiement de la cotisation sur 0,2% du salaire du salarié au fonds de garantie de l'INPS,
– déduction fiscale, d'un montant égal à 6 % (entreprises jusqu'à 49 salariés) et 4 % (entreprises de plus de 49 salariés) de l'indemnité de départ versée au régime de retraite complémentaire,
– l'exonération de la revalorisation obligatoire de l'indemnité de départ, qui implique actuellement une augmentation annuelle de +15%, ainsi qu'une augmentation sur base ISTAT (indice des prix à la consommation de 75%),
– les prestations TFR versées par le gestionnaire du PIP, avec décharge de l'employeur des décaissements non programmés,
– la réduction des charges dites abusives, avec exonération de cotisations sociales sur les indemnités de départ « acquises » affectées au PIP, en matière d'allocations familiales, de maternité et de chômage.
5) Pension complémentaire, règles européennes
La discipline européenne de la pension complémentaire repose sur les directives 98/49/CE et 2014/50/UE (8,9). Où l'attention a été portée, entre autres, sur la préservation des droits à pension acquis et les bénéfices des pensions complémentaires même en dehors de l'État membre d'origine du travailleur. Les règles de l'UE reposent sur les critères suivants :
1) acquisition. Les droits à pension sont acquis de manière irrévocable au plus tard trois ans après le début de la relation de travail. Les cotisations des employés ne sont jamais perdues. Si un salarié quitte un régime de retraite avant d'avoir accumulé des droits, il bénéficie d'un remboursement de cotisations, (10)
2) sauvegarde. Le travailleur qui quitte un régime de pension a le droit de conserver les droits acquis, sous réserve d'accepter le paiement des droits relatifs. Les droits à pension des anciens travailleurs doivent être protégés de la même manière que ceux des travailleurs actuels,
3) informations. Les travailleurs ont le droit d'être informés de la manière dont toute mobilité peut affecter leurs droits à pension. Les anciens travailleurs et leurs survivants (dans les systèmes qui leur accordent des prestations) ont droit à des informations sur la valeur et le traitement de leurs droits.
6) Conclusions provisoires
politique européenne il a échoué à tous les objectifs de justice sociale, comme nous l'avons vu. (11) Et leAustérité elle a exacerbé les inégalités sociales, exposant une part croissante de la population – 21,7 % en 2021 (Eurostat) – au risque concret de pauvreté et d'exclusion sociale. (12)
L'économie de l'UE est en train de s'effondrer en raison du conflit infâme en cours, avec un déficit commercial de 45,7 milliards en septembre 2022. La privatisation de bien-être, comme celui des soins de santé, sont les conséquences prévisibles de cette même politique.
Raison de plus les systèmes de retraite complémentaire – tels que les assurances de personnes, elles-mêmes déductibles (13) – méritent aujourd'hui l'attention de chacun d'entre nous, en tant qu'ancres de sauvetage indispensables pour la protection des siens et de leurs proches.
Dario Dongo et Emanuele De Luca
Notes
(1) INPS (2022). XXIe rapport annuel. https://www.inps.it/dati-ricerche-e-bilanci/rapporti-annuali/xxi-rapporto-annuale
(2) Giorgetti signe le décret sur l'ajustement des pensions. https://www.mef.gov.it/ufficio-stampa/comunicati/2022/MEF-Giorgetti-firma-decreto-su-adeguamento-pensioni/ MEF. Communiqué de presse, 9.11.22
(3) Décret législatif 5.12.05 non. 252 et modifications ultérieures. Réglementation des régimes de retraite complémentaire. Texte mis à jour le 9.10.19 sur Normattiva https://bit.ly/3g553jP
(4) COVIP (Commission de Surveillance des Caisses de Retraite). v. https://www.covip.it/la-covip-e-la-sua-attivita
(6) Les avances sont soumises à une taxe de substitution de 23 %, à l'exception de celles motivées par des dépenses de santé auxquelles s'applique un taux de 15 %, avec un abattement de 0,30 % pour chaque année suivant le 15
(7) Une taxe de substitution de 15 % est appliquée aux rachats pour cause d'invalidité et de décès, abattement de 0,30 % pour chaque année à partir du 15. Les autres types de rachats sont plutôt soumis à un taux de 23 %
(8) Directive 98/49/CE, relative à la sauvegarde des droits à pension complémentaire des travailleurs salariés et non salariés qui se déplacent à l'intérieur de la Communauté européenne https://bit.ly/3UOxJMK
(9) Directive 2014/50/UE, sur les prescriptions minimales visant à accroître la mobilité des travailleurs entre les États membres en améliorant l'acquisition et la préservation des droits à pension complémentaire https://bit.ly/3E7gWh3
(10) La législation nationale régit les cas de transfert depuis ou vers des fonds de pension complémentaire d'autres États membres
(11) Dario Dongo. Justice sociale, journée mondiale de la honte. Égalité. 20.2.20/XNUMX/XNUMX
(12) Sabrina Bergamini. Pauvreté en Europe, plus d'un cinquième de la population à risque. Égalité. 20.9.22/XNUMX/XNUMX
(13) NB : la différence entre les notions de déductibilité et de déductibilité :
– les déductions fiscales sont des avantages qui contribuent directement à la détermination du revenu imposable, aux fins du calcul de l'impôt. La somme des différentes charges déductibles est donc soustraite du revenu total, pour obtenir le revenu imposable,
– les déductions fiscales, en revanche, interviennent dans la phase ultérieure du calcul des impôts. Elles n'affectent donc pas la quantification du revenu imposable mais uniquement le débours à payer pour un impôt donné.
Comité de planification et de coordination des activités d'éducation financière. V. https://www.quellocheconta.gov.it/it/news-eventi/mese_educazione_finanziaria/